Le présent site présente des informations relatives au cas Maroc du projet.
Description
L’aquifère de la région d’Ain Timguenay (Maroc), principalement alimenté par les précipitations, appartient au bassin du Sebou. L’extension récente des surfaces irriguées entraîne une surexploitation de l’aquifère. Cependant, comme il n’existe actuellement presque pas de données, seules des estimations très approximatives de l’état de l’aquifère peuvent être faites, ce qui empêche la mise en œuvre d’actions correctives.
L’arboriculture intensive (principalement la culture de pruniers et de pommier) s’est développée au cours des deux dernières décennies, grâce à l’utilisation des eaux souterraines. La zone d’étude compte environ 150 agriculteurs.
Localisation et Extension
La région d’Ain Timguenay fait partie du bassin de la rivière Sebou, mais l’aquifère n’est pas connecté à d’autres ressources en eau souterraine
Défis
- Aquifère relativement peu profond (moyenne de 50 m, profondeur maximale d’environ 100 m)
- Une surexploitation confirmée au cours des 5 dernières années en raison d’une augmentation des surfaces irriguées. Ces dernières années, la baisse du niveau des eaux souterraines pendant les périodes d’irrigation a fortement impacté les pratiques d’irrigation et les rendements.
- Connaissance très limitée des ressources et des utilisations des eaux souterraines et absence de dispositif de mesure permanent.
- Présence d’exploitations agricoles très diverses : une centaine de petites exploitations, dont la plupart sont membres d’une coopérative, coexistent avec quelques grandes exploitations appartenant à des investisseurs qui exploitent plus de 300 ha chacune.
Oportunités
- Les agriculteurs pratiquent l’arboriculture et accordent une grande importance à la disponibilité des eaux souterraines à long terme
- La majorité des agriculteurs sont membres d’une coopérative qui soutient avec succès les agriculteurs dans le stockage collectif des pommes (unité de réfrigération), le séchage des prunes et l’organisation de la commercialisation. Les membres de la coopérative ont l’habitude d’interragir avec les adminsitartions publiques.
- L’Agence Hydraulique de Bassin cherche à mettre en œuvre des contrats de gestion des eaux souterraines à l’échelle locale, en accord avec les politiques nationales.